Discussion:Apparitions mariales de Međugorje/Nouvelle version ayant reçu l'accord des contributeurs

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Église Saint-Jacques de Međugorje

Međugorje ou Medjugorje (prononciation /ˈmɛdʑu.ɡɔːrjɛ/ selon l'API ou /méh’-djou-gor-yéh/) est une paroisse catholique de la municipalité de Čitluk en Bosnie-Herzégovine. Marie de Nazareth y apparaîtrait à six Croates d'Herzégovine depuis le [1], quotidiennement selon trois des voyant(e)s. Actuellement, le jugement officiel de l'Église catholique romaine concernant ces phénomènes se réfère au non constat de supernaturalitate de la Déclaration de Zadar : « Sur la base des recherches effectuées jusqu'à présent, il n'est pas possible d'affirmer le caractère surnaturel de ces apparitions ou révélations. »[2]

Histoire des apparitions[modifier le code]

L'histoire des apparitions a commencé en 1981. A l'époque, la Yougoslavie était encore sous régime communiste athée, et Međugorje n'était que la réunion de quelques hameaux qui vivaient essentiellement du tabac, de la vigne, et de l'élevage.

Un désaccord subsiste sur le récit des premiers jours du phénomène. Selon le Dictionnaire des « apparitions » de la Vierge Marie (ouvrage collectif réalisé sous la direction de René Laurentin et Patrick Sbalchiero[Note 1]), le mercredi , Ivanka Ivanković (née le ), Mirjana Dragićević (née le ), Vicka Ivanković (née le ), Milka Pavlović (née entre 1966 et 1968), Ivan Ivanković (né entre 1960 et 1962) et Ivan Dragićević (né le 25 mai 1965), partis sur la route de Bijakovici à Cilici, déclarèrent avoir aperçu sur la colline de Podbrdo une « silhouette lumineuse »[1]. Le lendemain, reviennent Ivanka, Mirjana, Vicka avec Jakov Čolo (né le ) et Marija Pavlović (née le 1er avril 1965, sœur de Milka). Ils escaladent la colline et convergent avec Ivan Dragićević, venu par un autre chemin. Le groupe des six voyants est ainsi définitivement constitué[1].

Or, d'autres sources provenant principalement des interrogatoires enregistrés des visionnaires contredisent certains points. Ainsi, Ivan Ivanković a lui-même déclaré le 18 mai 1986 qu'il n'avait jamais vu la Vierge : « Lorsque le père Milan Mikulic [...] eut demandé à Ivan s'il avait vu la Gospa le 24 juin 1981, ce dernier lui répondit : "Je vous ai dit hier que je ne l'avais jamais vue !" »[3]. De même, Ivan Dragicevic ne dit pas dans ses premières déclarations qu'il a vu la Vierge portant un enfant mais simplement : « une lumière »[4]. Il n'était pas non plus présent le deuxième jour : « Le premier soir j'étais avec elles. Le deuxième soir, je n'y étais pas. »[5] et « Le deuxième soir, je n'y suis pas allé. Je travaillais aux champs, je ramassais les feuilles de tabac. »[6]

Après avoir entendu le récit, et d'abord suspicieux, le père Jozo Zovko, curé de la paroisse, croira relativement vite à l'authenticité de ces apparitions. Dans le contexte politique de l'époque, cette histoire n'est pas prise à la légère par le pouvoir communiste. Le Père Jozo est arrêté et condamné à trois ans de prison. Il est relâché un an et demi après. Mais, très vite, des pèlerins commencent à affluer du monde entier. Des scientifiques (comme le cancérologue français Henri Joyeux) et des théologiens (comme le Père René Laurentin, spécialiste en mariologie) s'intéressent au phénomène[7],[8] et finalement le pouvoir relâche la pression.

La paroisse de Međugorje est à la charge pastorale des franciscains, historiquement influents dans cette région (l'Herzégovine).

Lieux successifs des apparitions[modifier le code]

Les apparitions ne seraient pas attachées au lieu mais à la personne des voyants. Ces derniers déclarent qu'ils voient où qu'ils se trouvent sur la planète.

Les messages de 1981 à 1983[modifier le code]

Ce point reste difficile à déterminer car jusqu'en 1984 il n'existe pas de compilation exhaustive des messages de la Gospa (Gospa signifie Notre-Dame en croate). De même, c'est entre 1981 et 1983 que l'apparition aurait dit aux voyants que c'était la dernière fois qu'elle apparaissait sur la terre. À partir de 1984 les messages délivrés à Međugorje ont été compilés.

Contenu des messages[modifier le code]

Les messages tels qu'ils sont connus et compilés depuis 1984 ont pour thèmes principaux :

Études scientifiques[modifier le code]

Position de l'Eglise catholique[modifier le code]

Déclarations officielles[modifier le code]

Église de Međugorje et les stations du Rosaire.

Selon les Normes de 1978 (Critères de discernement des apparitions et des révélations)  : « 1. C'est à l'Ordinaire du lieu qu'il appartient au premier chef d'enquêter et d'intervenir. 2. Mais la Conférence épiscopale régionale ou nationale peut être amenée à intervenir : a) si l'Ordinaire du lieu, après avoir rempli les obligations qui lui incombent, recourt à elle pour étudier l'ensemble du fait. b) si le fait concerne également la région ou la nation, moyennant le consentement préalable de l'Ordinaire du lieu. 3. Le Siège Apostolique peut intervenir, soit à la demande de l'Ordinaire lui-même, soit à la demande d'un groupe qualifié de fidèles, ceci en raison du droit immédiat de juridiction univer­selle du Souverain Pontife (cf. infra, IV). »[9]

C'est donc cette procédure qui a été suivie jusqu'à maintenant. Ainsi, le 24 avril 1986, Mgr Žanić « annonce un jugement négatif sur les apparitions pour le mois de mai, se rend à Rome pour proposer ce jugement à la Congrégation de la foi. Mais le cardinal Ratzinger, l'invite à dissoudre sa Commission et le dessaisit du jugement qui sera transféré à la Conférence épiscopale yougoslave. »[10] Selon d'autres sources, Mgr Žanić a rendu dans un premier temps un avis négatif après avoir étudié les faits, puis, comme le prévoit les Normes de 1978 lorsque le phénomène dépasse le cadre du diocèse, l'évêque a fait appel à une commission pour l'aider à étudier davantage les faits. L'évêque étant d'accord, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a été informée de la transmission de l'étude du phénomène à une commission élargie. Elle a également félicité l'évêque pour son travail accompli.

Le 10 avril 1991 à Zadar, la Conférence des évêques de l'ex-Yougoslavie déclare « Sur la base des recherches effectuées jusqu'à présent, il n'est pas possible d'affirmer le caractère surnaturel de ces apparitions ou révélations. »[2] Le cardinal Tarcisio Bertone, rappelant sa lettre envoyée en 1998 en tant que secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi à Mgr Gilbert Aubry, écrivait récemment : « Ce que Mgr Perić a déclaré dans une lettre au secrétaire général de Famille Chrétienne à savoir que “[sa] conviction et position ne sont pas seulement qu'il n'y a pas vérification de la nature surnaturelle, mais également qu'il y a vérification de la nature non surnaturelle des apparitions ou révélations de Medjugorje”, doit être considéré comme l'expression d'une conviction personnelle de l'évêque de Mostar, lequel a tous les droits, en tant qu'ordinaire du lieu, d'exprimer ce qui est et reste son avis personnel. » Puis il ajoute, « en ce qui concerne les pèlerinages à Medjugorje, qui se déroulent de façon privée, cette Congrégation admet qu'ils sont autorisés à condition qu'ils ne soient pas considérés comme une authentification des événements en cours, lesquels demandent encore un examen de la part de l'Église. »[2]

Avis personnels[modifier le code]

Le jugement officiel de l'Église catholique romaine concernant ces phénomènes se réfère toujours au non constat de supernaturalitate de la Déclaration de Zadar mentionnée plus haut. La section suivante présente des remarques d'ordre pastoral et des avis personnels qui doivent être considérés comme tels.

Le pape Jean-Paul II[modifier le code]

Selon le Dictionnaire des « apparitions » de la Vierge Marie, le pape Jean-Paul II « a manifesté son désir d'y aller [à Međugorje] et répété son encouragement à s'y rendre »[1]. Cette fausse rumeur est alimentée pendant de nombreuses années par les promoteurs du phénomène de Medjugorje. L'un des prêtres de la paroisse, le père Slavko Barbaric déclare : « Le Vatican ne se prononce pas, et c'est bien normal ; le Pape, lui, est au courant, et très favorable. »[11]. L'abbé René Laurentin affirme en 1986 qu'il a « vu plusieurs fois le Pape. J'ai pu lui remettre mes livres et j'ai su qu'il les avait lus très attentivement l'été 84 puis l'été 85 »[12]. Le père Daniel Ange s'interroge : « Pourquoi occulter ce qui, à des centaines d'indices, semble être l'attitude personnelle du Saint Père (des amis polonais demeurés ses intimes me l'ont certifié). »[13]

Or, dans une lettre adressée à l'un de ses correspondants allemands, le cardinal Joseph Ratzinger, alors Préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, nie catégoriquement ces rumeurs de bienveillance papale : « Je dois vous dire que toutes les déclarations (positives) sur Medjugorje, que certaines personnes attribuent au Pape et à moi-même, sont de pures inventions. »[14]

Cependant, dans la correspondance récemment publiée du pape Jean-Paul II à ses amis de longue date Zofia et Marek Skwarnicki, on peut lire ce paragraphe à propos de Medjugorje : « Je remercie Zofia pour tout ce qui concerne Medjugorje. Je suis également un pèlerin quotidien là-bas par la prière et je me joins aux prières de tous ceux qui y prient — ou qui entendent l'appel à la prière de ce lieu. Aujourd'hui nous avons une meilleure compréhension de cet appel. Je suis heureux que notre époque ne manque pas d'hommes de prière et d'apôtres. »[15],[Note 2]

L'évêque de Mostar[modifier le code]

Mgr Pavao Žanić[modifier le code]

Dans un premier temps, l'évêque du lieu, Mgr Pavao Žanić, mariologue, s'intéresse au phénomène et interroge les jeunes gens. Mais très rapidement, il accumule un certain nombre de preuves qui discréditent ces apparitions. Il devient farouchement convaincu qu'il s'agit d'une supercherie et interdit à ses prêtres de s'y rendre ou d'encourager leurs paroissiens[16].

Mgr Ratko Perić[modifier le code]

Son successeur, Mgr Ratko Perić, reste sur cette même position et rappelle régulièrement que les apparitions de Međugorje n'ont jamais été reconnues par l'Eglise[17],[18].

Lors de son homélie prononcée au cours de la messe de confirmation à Međugorje en juin 2006, Mgr Ratko Perić résume ainsi sa position :
« 1 - Medjugorje est une paroisse catholique dans laquelle sont réalisées des activités liturgiques et pastorales comme dans les autres paroisses de ce diocèse de Mostar-Duvno. Et personne, excepté l'Église, n'est autorisé à attribuer le titre formel de "sanctuaire" à ce lieu.
2 - Sur la base des investigations de l'Église sur les événements de Medjugorje, il ne peut pas être affirmé qu'il s'agisse d'apparitions ou de révélations surnaturelles. Ceci signifie que jusqu'à maintenant, l'Eglise n'a accepté aucune des apparitions comme étant surnaturelle ou mariale.
3 - Les prêtres qui administrent canoniquement cette paroisse de Medjugorje ou ceux qui viennent comme visiteurs ne sont pas autorisés à exprimer leurs opinions privées, si celles-ci sont contraires à la position officielle de l'Eglise sur les prétendues "apparitions" et "messages", ni pendant les célébrations des sacrements, ni pendant d'autres actes communs de piété, ni dans les médias catholiques.
4 - Les fidèles catholiques sont dispensés non seulement de l'obligation de croire en la vérité des «apparitions», mais ils doivent savoir que les pèlerinages diocésains en provenance d'autres paroisses, qu'ils soient officiels, privés, individuels ou collectifs, ne sont pas autorisées s'ils présupposent l'authenticité des «apparitions» ou s'ils sont organisés pour constituer comme une vérification de telles «apparitions». Celui qui dit le contraire, parle contre l'Église.
5 - Sur la base de ces directives et en tant qu’évêque du lieu je maintiens que concernant les événements de Medjugorje tout au long de ces 25 dernières années, l'Église n'a confirmé aucune «apparition» comme étant authentiquement celle de Notre-Dame. Le fait que pendant ces 25 années on ait parlé de dizaines de milliers d'«apparitions» ne contribue aucunement à montrer l'authenticité de ces événements. Notre Saint-Père actuel que j'ai entendu en audience le 24 février de cette année, a commenté qu'à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ils se sont toujours demandés comment une telle quantité d'«apparitions» pouvait être crédible pour le fidèle catholique. Elles ne nous semblent pas authentiques plus particulièrement lorsque l'on considère qu'on sait à l'avance que ces prétendues "apparitions" vont se produire [...] »
[19],[Note 3]

L'archevêque de Sarajevo[modifier le code]

Le cardinal Vinko Puljić, président de la Conférence épiscopale de Bosnie-Herzégovine, a donné son avis dans un entretien publié par l'hebdomadaire Oslobođenje en juillet 2009: « Je pense qu’il faudrait présenter uniquement les faits concernant les phénomènes à Medjugorje, et s'abstenir de formuler des jugements. Lorsqu'il est question de jugement, il faudrait toujours familiariser les gens à nouveau avec la position officielle de l'Église donnée à Zadar le 10 avril 1991 par la Déclaration de la Conférence des évêques de l'ex-Yougoslavie, fondée sur de nombreuses années de recherche, qu'on ne peut pas assurer que ces apparitions et révélations sont surnaturelles avec la réserve qu'il convient de préciser que ces événements n'ont pas encore pris fin et que l'Église n'a pas encore donné un jugement définitif. Nous attendons de nouvelles instructions du Saint-Siège car cela relève de son autorité. Il faut considérer les phénomènes à Medjugorje sous deux aspects : le premier est de nature pastorale: les sacrements, la messe, le repentir, la prière, la proclamation de la Parole de Dieu, la pénitence, etc, qui nécessite une assistance pastorale particulière. Quant à l'aspect des prétendues apparitions et des messages, cela doit être soumis au jugement de l'Église, qui n'est jamais pressée de donner son jugement dans ce type de cas, car elle souhaite mener une démarche approfondie et donner un jugement rigoureux et juste. »[20],[Note 4]

L'archevêque de Vienne[modifier le code]

Le cardinal Christoph Schönborn, membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi, s'est régulièrement exprimé ces dernières années sur la question de la position officielle de l'Église et de sa signification. En septembre 2009, il explique cette position en ces termes : « Non constat de suprnaturalitate. Cela veut dire : ce n'est pas assuré que ça soit surnaturel, les phénomènes. Mais ça n'est pas exclu. [...] c'est ouvert. [...] Pour le moment l'Église ne s'est pas prononcée. »[21]

Le cardinal Saraiva Martins[modifier le code]

Le cardinal José Saraiva Martins, Recteur de l'Université pontificale Urbaniana et ancien Préfet de la Congrégation pour les causes des saints s'est exprimé le 12 janvier 2010 dans une entrevue donnée à Gianluca Barile : « Je ne sais pas si ces apparitions ont été inventées ou si elles assurent des intérêts économiques ; à coup sûr, dans de tels cas, la main du diable peut y être. Mais Dieu est si grand qu’il sait comment faire servir même le mal pour le bien de l’humanité : de cette façon, il est possible d’expliquer les avantages que de nombreuses personnes déclarent recevoir à Medjugorje. »[22],[Note 5] Il rappelle la position de l'Église sur le sujet : « Cela ne fait aucun doute : les apparitions ne devraient pas être considérées comme authentiques, aussi longtemps qu'elles n'ont pas été approuvées par l'Eglise en la personne du Saint Père. »[22],[Note 6] De même, il précise la position que doit adopter un pèlerin se rendant à Medjugorje : « Il ne doit pas tenir pour acquis et ne doit pas se convaincre que les apparitions sont authentiques ; par conséquent, il doit s'y rendre pour prier, mais pas pour y reconnaître par sa présence la vérité de phénomènes dont l’approbation dépend uniquement et exclusivement de l'Eglise, [...] »[22],[Note 7]. Concernant les fruits positifs qui suffiraient à reconnaître l'existence du phénomène surnaturel, il ajoute : « [...] que ce soient les conversions, mais aussi les guérisons, ce n'est pas un argument suffisant pour évaluer la thèse de l'authenticité des apparitions. Il n'est pas dit que la Madonne apparaisse, juste parce que les gens se convertissent dans ce lieu. »[22],[Note 8]

Le secrétaire d'État du Saint-Siège[modifier le code]

Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'État du Saint-Siège et ancien secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, écrit dans un ouvrage publié en 2007 en italien : « Les déclarations de l'évêque de Mostar reflètent une opinion personnelle, elles ne sont pas un jugement définitif et officiel de l'Église. Tout est renvoyé à la déclaration de Zadar des évêques de l'ex-Yougoslavie du 10 avril 1991, déclaration qui laisse la porte ouverte à de futures enquêtes. Les vérifications doivent donc se poursuivre. Dans l'entre-temps, les pèlerinages privés sont permis avec un accompagnement pastoral des fidèles. Finalement, tous les pèlerins catholiques peuvent se rendre à Medjugorje, lieu de culte marial où l'expression de toutes les formes de dévotions est possible. » [23]

Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège[modifier le code]

Le quotidien La Croix titrait le 6 juin 1996 « Le Vatican confirme que les pèlerinages à Medjugorje sont interdits ». Deux mois plus tard, suite à cette information erronée et reprise par les journaux étrangers, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, Joaquín Navarro-Valls, a souhaité apporter une clarification : « Vous ne pouvez pas dire aux gens qu'ils ne peuvent pas aller à Medjugorje à moins que les apparitions n'aient été prouvées fausses. Cela n'a pas été déclaré, chacun peut donc s'y rendre s'il le désire [...] À la lecture de ce que l'archevêque Bertone a écrit on peut penser que jusqu'à maintenant tout est interdit, que les catholiques ne peuvent se rendre à Medjugorje. En réalité, rien n'a changé, rien de nouveau n'a été dit [...] Le problème est que si l'on organise des pèlerinages, en les organisant avec l'Évèque et l'Église, vous donnez une approbation canonique aux évènements de Medjugorje [...] C'est différent d'un groupe qui vient en pèlerinage accompagné d'un prêtre afin qu'il puisse confesser [...] Je craignais que les paroles de l'archevêque Bertone aient pu être interprétées d'une manière restrictive. L'Église et le Vatican ont-ils dit non (au fait que les Catholiques aillent à Medjugorje)? Non. [...] La différence, dans les termes du droit canon, est qu'un pèlerinage officiel, organisé par le diocèse avec l'évêque, est un moyen de donner une sanction juridique aux faits; vous dites “ceci est vrai”. »[24],[Note 9],[25]

Controverses[modifier le code]

Le « cas d'Herzégovine »[modifier le code]

Souhaitant résoudre un litige entre les franciscains et le clergé diocésain au sujet des charges pastorales dans les paroisses d'Herzégovine, la Congrégation pour l'évangélisation des peuples a publié un décret en 1975 ordonnant le transfert de la charge pastorale au clergé séculier des paroisses de Blagaj, Jablanica, Ploče, Nevesinje, Čapljina, Humac ainsi qu'une partie de Mostar. Ce décret prend aussi en considération le contexte historique de la présence franciscaine dans la région : « Dans ces régions, aux témoins d'une grande foi, où ce feu que le Christ à apporté sur la terre est toujours resté vivant malgré d'importantes épreuves et ceci, plus particulièrement, grâce au zèle fort louable et à l'esprit apostolique des franciscains, qui durant tant d'années on souffert d'une misère considérable, et ont contribués à ce que le royaume du Christ se répande et s'affermit dans ce peuple. »[26],[Note 10].

Le litige n'est pas encore entièrement résolu comme en témoigne une récente homélie de Mgr Perić : « [...] quelques prêtres, qui ont été expulsés de l'ordre franciscain o.f.m. par les autorités supérieures de l'ordre en raison de leur désobéissance au Saint-Père, ont gardé de force et depuis des années plusieurs églises et cures paroissiales avec leur inventaire d'église. Dans ces paroisses, ils agissent non seulement illégalement, mais confèrent les sacrements d'une manière sacrilège, dont certains d'une manière invalide même, tels que la confession et la confirmation ou ont participé à la célébration de mariages invalides. »[27],[Note 11]

Pour la paroisse de Medjugorje, la situation reste inchangée depuis sa fondation en 1892. La légitimité de sa charge pastorale confiée aux franciscains n'a jamais été remise en cause, et aucun des évêques successifs n'a demandé à ce que Medjugorje soit transféré à la charge du clergé séculier[28],[29],[Note 12].

Conflit avec l'évêque concernant les phénomènes de Medjugorje[modifier le code]

Les relations sont devenues de plus en plus difficiles entre l'évêché, seule autorité valable dans la hiérarchie catholique locale[30], et l'ordre des Franciscains. L'évêché de Mostar a interdit en juin 2009 que ce lieu soit qualifié de « sanctuaire ». Les autorités diocésaines interdisent notamment aux Franciscains de diffuser les messages des prétendues visions et de les commenter.

Reconnaissance du statut de sanctuaire[modifier le code]

Sur la question de la reconnaissance du statut de sanctuaire, Mgr Franjo Kuharić, à l'époque archevêque de Zagreb et président de la Conférence épiscopale de Yougoslavie, déclara en 1993 en interprétant la Déclaration de Zadar : « Nous, évêques, après trois ans d’études effectuées par la Commission, avons accepté Medjugorje comme lieu de pèlerinage, comme sanctuaire. Cela signifie que nous n’avons rien contre, si quelqu’un vénère la Mère de Dieu à la manière et en accord avec l’enseignement de l’Église et avec la foi [...] »[31]

Par contre, Mgr Ratko Perić, écrit en 1995 : « Ni l’évêque du lieu, en tant que supérieur du diocèse local et de l’Église de Mostar-Duvno, ni aucune instance compétente, n’ont jusqu’à présent officiellement déclaré l’église paroissiale de Medjugorje dédié à St. Jacques l’apôtre, comme sanctuaire marial. Personne n’a approuvé le « culte » de la Gospa fondé sur les prétendues apparitions. Au contraire, à cause de la contestabilité, il a, à plusieurs reprises, interdit de parler de la nature surnaturelle des « apparitions et révélations » depuis l’autel, dans l’église, et d’organiser des pèlerinages officiels au nom des paroisses, des diocèses, et au nom de l’Église en général. Notre ancienne Conférence épiscopale et le Saint Siège lui-même ont publié ces mises en garde et d’autres semblables. Celui qui agit contrairement agit directement contre les positions officielles de l’Église qui, après 14 ans de prétendues apparitions et malgré la propagande commerciale bien développée, demeurent valides dans l’Église. »[32]

Fr. Jozo Zovko[modifier le code]

Le père Jozo Zovko est interdit de sacrements et suspendu par ses supérieurs le 14 juin 1994[33]. Malgré les rappels à l'ordre de sa hiérarchie[34],[35], il passe outre cette décision, conforté par les messages qu'auraient adressé, en ce sens, la Vierge aux voyants. En 2008, le provincial des Franciscains d'Herzégovine a finalement accepté de le déplacer dans un autre lieu.

Ces actes contribuent à jeter le trouble sur l'authenticité des apparitions car ils contredisent certains éléments rapportés dans la Chronique paroissiale concernant le père Jozo Zovko : « Jakov et Vicka ont dit qu'ils ont vu Notre-Dame et le frère Jozo. Frère Jozo était joyeux. Les enfants ont vu le tribunal et une personne importante au milieu (probablement le juge principal). Notre-Dame leur a dit que le procès n’est pas terminé, et qu'il continue. Elle a dit également qu'ils ne le (frère Jozo) jugeront pas sévèrement et de ne pas s'inquiéter pour lui, car il est un saint, comme elle leur avait déjà dit auparavant. Elle a dit aussi que frère Jozo souhaite que les enfants persévèrent dans la prière. »[36],[Note 13]

Fr. Tomislav Vlašić[modifier le code]

Le prêtre franciscain Tomislav Vlašić, qui a été durant plusieurs années le directeur spirituel des six voyants de Medjugorje et qui a déjà fait l'objet d'une sanction en 2008, est réduit définitivement à l'état laïc par le pape Benoît XVI. Tomislav Vlašić est accusé d'« immoralité sexuelle » et de « manipulation des consciences »[37]. De plus, il doit se soumettre à un certain nombre de restrictions sous peine d'excommunication[38]. Cette situation est en contradiction avec les déclarations qu'aurait tenues la Vierge, selon les voyants de Medjugorje, à propos du père Vlašić, tels que « Remerciez Tomislav [Vlašić], qui vous guide si bien ! » (message du 28 février 1982), « Tomislav [Vlašić] a bien commencé, qu'il continue ! Il est sur la bonne voie. » (septembre 1983)[39]. Enfin, lui-même se présente comme « Celui qui, par la divine Providence, dirige les voyants de Medjugorje »[40].

En juillet 2009, le père Francesco Bravi (procureur général de l'Ordre des Frères mineurs) a souhaité apporter des explications dans une déclaration à l'agence ZENIT : « L'acceptation, par Benoît XVI, de la perte de l'état clérical du père Tomislav Vlašić, ne constitue pas un jugement sur les témoignages d'apparition de Marie à Medjugorje, a expliqué le procureur général de l'Ordre des Frères mineurs (Franciscains). Le P. Francesco Bravi, ofm, a affirmé que cette mesure n'a pas été imposée par le Saint-Siège mais qu'il s'agit de la conséquence de la demande présentée par le P. Vlašić, qui était jusqu'à présent membre de l'Ordre des Frères mineurs, d'être dispensé non seulement du célibat sacerdotal mais aussi des voeux religieux. « C'est lui qui l'a demandé », a déclaré le P. Bravi. Le procureur général de l'Ordre des Frères mineurs a par ailleurs précisé que s'il est vrai que le P. Vlašić était vicaire à la paroisse de Medjugorje à l'époque des premiers témoignages des apparitions (1981), il vivait en Italie depuis plus de vingt ans (depuis 1985). [...] Le P. Bravi a expliqué que le P. Vlašić a demandé au Saint-Siège d'être dispensé des obligations du ministère sacerdotal, car il refuse d'accepter les sanctions que lui avait imposé la Congrégation pour la doctrine de la foi par le décret (prot. 144/1985) du 25 janvier 2008, signé par le cardinal William Levada, préfet, et par Mgr Angelo Amato, secrétaire de la Congrégation. [...] Il explique que les sanctions ont été imposées suite à des accusations portées contre le P. Vlašić. Il était notamment accusé de « diffusion d'une doctrine douteuse, de manipulation des consciences, de mysticisme suspect, de désobéissance à des ordres donnés de façon légitime ». Il était également accusé d'avoir violé le sixième commandement (actes impurs). [...] Le P. Francesco Bravi a expliqué à ZENIT que le P. Vlašić refusait de reconnaître les accusations portées contre lui et qu'il refusait donc également les sanctions. Comme conséquence de ce rejet, il a demandé à être dispensé de l'exercice de son ministère sacerdotal et de sa condition de religieux. Il lui est en même temps interdit d'exercer toute forme d'apostolat et de faire des déclarations, spécialement sur Medjugorje. »[41],[42]

Prédication du Père Raniero Cantalamessa[modifier le code]

Le Père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale, a été invité à prêcher en juillet 2007 la retraite spirituelle pour les prêtres organisée annuellement par la paroisse. Au dernier moment, le père Cantalamessa a préféré décliner cette invitation. Le 13 juin, il écrivait à Mgr Perić qui ne souhaitait pas sa venue : « Mon principe est de ne pas prêcher, et surtout pas au clergé, sans l’autorisation de l’évêque local »[43].

L'abbé René Laurentin[modifier le code]

Spécialiste dans l'étude des apparitions mariales, l'abbé René Laurentin a cessé d'écrire à propos de Međugorje suite à une requête en ce sens de l'évêque de Mostar en 1998[44]. Par ailleurs, il a déclaré à un journaliste italien en juillet 2008 : « Je réitère le point précédent : je n'ai jamais exprimé d'opinion sur l'authenticité ou non des apparitions [à Međugorje]. »[45],[Note 14] ainsi qu'à Francesco Dal Mas quelques années plus tôt : « Je suis tenu par une certaine réserve [concernant Međugorje], suite aux dispositions qui m'ont été ordonnées. Je n'ai jamais dit que la Vierge y est réellement apparue. Mais je peux certifier d'un certain nombre de signes positifs et négatifs (comme à Lourdes, d'ailleurs). E tra i segni positivi ci sono senz'altro le liturgie che ci sono a Medjugorie con un seguito davvero straordinario di confessioni e di conversioni. »[46],[Note 15]

Jugement sur la rectitude de la vie morale des voyants[modifier le code]

La vie des voyants est un autre sujet d'interpellation au sein de l'Eglise. A l'inverse de Bernadette Soubirous ou Lúcia de Jesus dos Santos, aucun des voyants n'a choisi un état de vie religieux ou relativement modeste. Ils sont tous mariés et ont des enfants, Ivan Dragićević a notamment épousé une ancienne Miss Massachusetts. De plus, selon Adriana Dias Lopes du magazine Veja, ils se sont considérablement enrichis grâce aux nombreuses conférences, produits dérivés et spectacles autour de Medjugorje[37].

Pèlerinage du cardinal Schönborn[modifier le code]

Un grand signe attendu[modifier le code]

Bibliographie[modifier le code]

  • Cyrille Auboyneau, Paroles du Ciel. Messages de Marie à Medjugorje, Éditions des Béatitudes, Nouan-le-Fuzelier, 2000 (ISBN 290548070X)
  • Cardinal Tarcisio Bertone et Giuseppe De Carli (trad. Marie-Ange Maire Vigueur, présentation du pape Benoît XVI), La dernière voyante de Fatima : Ce que m'a dit sœur Lucia, Paris, Bayard, (ISBN 9782227477605), p. 106-111
  • Joachim Bouflet, Medjugorje ou la fabrication du surnaturel, Editions Salvator, Paris, 1998 (ISBN 270670201X)
  • Janko Bubalo et Vida Ivanković (trad. V. Knez̆ević), « Je vois la Vierge » : Aînée des voyants de Medjugorje, Vicka raconte les apparitions et son extraordinaire expérience, François-Xavier de Guibert, Paris, 1999, 3e éd. (1re éd. 1984) (ISBN 2868395805)
  • Yves Chiron, Enquête sur les apparitions de la Vierge, Éditions Perrin, Paris, 1998 (ISBN 2262010242)
  • Elisabeth Claverie, Les guerres de la vierge : Une anthropologie des apparitions, Gallimard, Paris, coll. « NRF Essais », 2003 (ISBN 2070763900)
  • (it) Marco Corvaglia, La verità su Medjugorje. Il grande inganno, Lindau, 2018 (ISBN 9788833530161)
  • (it) P. A. Gramaglia, L'Equivoco di Medjugorje, Apparizioni mariane o fenomeni di medianita?, Claudiana, Torino, 1987
  • (en) E. Michael Jones, Medjugorje : The Untold Story, Fidelity Press, South Bend, 1989 (ISBN 0929891007)
  • Henri Joyeux et René Laurentin, Études médicales et scientifiques sur les apparitions de Medjugorje, O.E.I.L., Paris, 1999, 2e éd. (1re éd. 1985) (ISBN 2868395813)
  • René Laurentin, La Vierge apparaît-elle à Medjugorje ?, François-Xavier de Guibert, Paris, 2002, 5e éd. (1re éd. 1984) (ISBN 286839762X)
  • René Laurentin, Medjugorje, récit et chronologie des apparitions, O.E.I.L., Paris, 1990, éd. mise à jour (1re éd. 1986) (ISBN 2868390978)
  • René Laurentin (dir.), Patrick Sbalchiero (dir.) et al. (préf. cardinal Roger Etchegaray), Dictionnaire des « apparitions » de la Vierge Marie : Inventaire des origines à nos jours : Méthodologie, bilan interdisciplinaire, prospective, Paris, Fayard, , 1426 p. (ISBN 978-2-213-63101-1), p. 1195-1224
  • (it) Andreas Resch et Giorgio Gagliardi, I Veggenti di Medjugorje : Ricerca psicofisiologica 1998, Resch Verlag, Innsbruck, 2000 (ISBN 3853820697)
  • (de) Ljudevit Rupčić, Die Wahrheit über Medjugorje [« La vérité sur Medjugorje »], Miriam-Verlag, Jestetten, 1991 (réédité en 2000) (ISBN 3874492265)
  • Ivo Sivric, ofm, La Face cachée de Medjugorje, tome I, Editions Psilog, Saint-Francois-du-Lac, 1988
  • Sœur Emmanuel et Denis Nolan, Medjugorje : Que dit l'Église ?, Ephèse Diffusion, Diffusion Téqui, 1997, 3e éd. (ISBN 2740302606) ; 6° édit., 2005-2006 (ISBN 2952135193)
  • Sœur Emmanuel, Medjugorje, les années 90 : Le triomphe du cœur !, Éditions des Béatitudes, Nouan-le-Fuzelier, 1999, 12e éd. (ISBN 284024098X)
  • Soeur Emmanuel Maillard, L'enfant caché de Medjugorje, Editions des Béatitudes, 400 p., 2° édit., 2006, (ISBN 9782840242567) [le titre se réfère à Jésus]
  • Adib Zakhour, La Hiérarchie de l’Église et les Apparitions de la Vierge à Medjugorje, 303 pages, 2008, Beyrouth (?).

Filmographie[modifier le code]

  • Les voyants de Međugorje : au banc d'essai de la science, film de Michael Mayr réalisé par Martin Auer, 2005

Articles connexes[modifier le code]

Liens externes[modifier le code]

  1. Liste des collaborateurs : Dom Thomas Acklin o.s.b., psychanalyste - Sylvie Barnay, historienne, maître de conférence à l'université de Metz - Dom Bernard Billet o.s.b., théologien et historien - Professeur Michel de Boucaud, psychiatre, professeur à l'université de Bordeaux-I - Gino Caneggianini, cinéaste et producteur - Christian Cannuyer, professeur à l'université catholique de Lille - Michel Corteville, prêtre, théologien - René Humetz, ancien juge d'instruction - Françoise Jeanlin, professeur à l'Institut orthodoxe Saint-Serge - Professeur Henri Joyeux, chirurgien, professeur de cancérologie digestive à la faculté de médecine de Montpellier - René Laurentin, théologien et journaliste, ancien expert de Vatican II - Philippe Loron, neurologue è La Salpêtrière - Michel Magdelaine, curé de Notre-Dame-de-Lourdes à Bastia - Roland Maisonneuve, théologien, essayiste - Christian Parmentier, journaliste - Émile Poulat, sociologue, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales - François Rossier, marianiste, théologien, université de Dayton - Patrick Sbalchiero, historien et jounaliste - Bernard Sesé, professeur émérite à l'université Paris-X Nanterre - R. P. Alain Toméi, canoniste, official du diocèse d'Ajaccio
  2. Citation originale : (pl) « Pani Zofii dziękuję za wszystko, co łączy się z Mediugorje. Ja też codziennie pielgrzymuję tam w modlitwie i łączę się w modlitwie z Wszystkimi, którzy tam się modlą — albo stamtąd czerpią wezwanie do modlitwy. Dziś to wezwanie zrozumieliśmy lepiej. Cieszę się, że naszym czasom nie brakuje ludzi modlitwy i apostołów. »
  3. Citation originale : (hr) « 1 - Međugorje je katolička župa u kojoj se ostvaruje liturgijski i pastoralni život kao i u ostalim župama ove mostarsko-duvanjske biskupije. I nitko nije ovlašten pridavati službeni naslov „svetišta“ ovomu mjestu, osim Crkve. 2 - Na osnovi crkvenih proučavanja međugorskih događanja ne može se ustvrditi da se radi o nadnaravnim ukazanjima ili objavama. To znači da Crkva do sada nije prihvatila nijedno ukazanje ni kao nadnaravno ni kao Gospino. 3 - Nijedan svećenik koji kanonski djeluje u ovoj župi Međugorju ili je u prolazu nije ovlašten iznositi privatno mišljenje, suprotno službenomu crkvenom stajalištu, o takozvanim „ukazanjima“ i “porukama“, ni prigodom sakramentalnih slavlja, ni za uobičajenih pobožnosti, ni u katoličkim medijima. 4 - Katolički su vjernici ne samo oslobođeni obveze da vjeruju u istinitost „ukazanja“ nego trebaju znati da nisu dopuštena ni službena ni privatna, ni osobna ni kolektivna, crkvena hodočašća iz drugih župa, ako pretpostavljaju istinitost „ukazanja“ ili koja bi time ovjeravala takva „ukazanja“. Tko suprotno govori, necrkveno govori. 5 - Na temelju dosadašnje prouke i prakse kao mjesni biskup držim da u vezi s međugorskim zbivanjima kroz svih ovih 25 godina nije na crkvenoj razini utvrđeno nijedno „ukazanje“ kao autentično Gospino. A autentičnosti ne doprinosi ni činjenica da se kroz ovih 25 godina govori o desetcima tisuća „ukazanja“ koja su, prema riječima sadašnjega Svetog Oca, kojega sam čuo u audijenciji 24. veljače ove godine, na Kongregaciji za nauk vjere uvijek pobuđivala pitanje kako mogu biti vjerodostojna za katoličkoga vjernika. Pogotovo nam ne djeluju kao vjerodostojna kada se već unaprijed zna da će se navodna „ukazivanja“ događati [...] »
  4. Citation originale : (hr) « Mislim da bi o fenomenu Međugorja trebalo pisati samo činjenice, a ne donositi prosudbe. Kada je riječ o prosudbama, trebalo bi uvijek iznova upoznavati ljude sa službenim crkvenim stajalištem odnosno Izjavom koju je 10. travnja 1991. u Zadru dala Biskupska konferencija tadašnje države prema kojoj se, na temelju višegodišnjih istraživanja, ne može ustvrditi da se radi o nadnaravnim ukazanjima i objavama s tim da treba napomenuti kako još uvijek nije završilo to događanje u Međugorju niti je donesen konačni sud Crkve. Očekujemo nove poteze Svete Stolice jer je ona za to mjerodavna. Fenomen u Međugorju treba promatrati s dvije razine: prva je razina pastoralne naravi: sakramenti, mise, obraćenja, molitve, naviještanje Božje Riječi, pokora itd. i tu je potrebna pastoralna asistencija. A kada su u pitanju navodna viđenja i poruke, to treba biti podvrgnuto sudu Crkve, a ona nikad u tim stvarima ne žuri jer želi pristupiti temeljito i sa svom ozbiljnošću kako bi donijela ispravan sud. »
  5. Citation originale : (it) « Non so se si siano inventati queste apparizioni o se abbiano interessi economici; di sicuro, in casi del genere, può esserci lo zampino del demonio. Ma Dio è così grande che sa servirsi anche del maligno per il bene dell’umanità: potrebbero spiegarsi così i benefici che molti sostengono di ricevere a Medjugorje. »
  6. Citation originale : (it) « Non ci sono dubbi: le apparizioni non vanno considerate autentiche fin quando non saranno approvate ufficialmente dalla Chiesa nella persona del Santo Padre. »
  7. Citation originale : (it) « Non deve dare per scontato e non deve essere convinto che le apparizioni siano autentiche; deve, quindi, recarsi in quel luogo per pregare ma non per riconoscere con la sua presenza la veridicità di fenomeni la cui approvazione dipende solo ed esclusivamente dalla Chiesa [...] »
  8. Citation originale : (it) « [...], quello delle conversioni, ma anche delle guarigioni, non è un argomento sufficiente per avvalorare la tesi dell’autenticità delle apparizioni. Solo perché in quel luogo ci si converte, non è detto che appaia la Madonna. »
  9. Citation originale : (en) « You cannot say people cannot go there until it has been proven false. This has not been said, so anyone can go if they want [...] When one reads what Archbishop Bertone wrote, one could get the impression that from now on everything is forbidden, no possibility for Catholics to travel to Medjugorje. But, in fact, nothing has changed, nothing new has been said [...] The problem is if you systematically organize pilgrimages, organize them with the bishop and the church, you are giving a canonical sanction to the facts of Medjugorje [...] This is different from people going in a group who bring a priest with them in order to go to confession [...] I was worried that what Archbishop Bertone said could be interpreted in too restricted a way. Has the church or the Vatican said no (to Catholics visiting Medjugorje)? NO. [...] The difference, in the terms of canon law, is that an official pilgrimage, organized by the diocese with the bishop, is a way of giving a juridical sanction to the facts; you are saying this is true. »
  10. Citation originale : (hr) « U ovim krajevima, svjedocima tolike vjere, uvijek je, unatoč teškim kušnjama, plamtio onaj oganj, poslan od Krista na zemlju, i to poglavito zbog pohvalne revnosti i apostolskog duha franjevaca, koji su toliko godina, trpeći mnoge nedaće, pridonijeli da se Kristovo kraljevstvo raširilo i učvrstilo u tom narodu. »
  11. Citation originale : (hr) « [...] nekoliko svećenika, koje je Vrhovna uprava Male braće otpustila iz Franjevačkoga reda zbog neposluha Svetom Ocu, godinama nasilno drži više župnih crkava i ureda s crkvenim inventarom. U tim župama djeluju ne samo nezakonito nego dijele sakramente svetogrdno, a neke i nevaljano, kao što su ispovijed i krizma ili asistiraju nevaljanim vjenčanjima. »
  12. Citation originale : (hr) « Nijedan svećenik koji kanonski djeluje u ovoj župi Međugorju [...] » [traduction : « Les prêtres qui administrent canoniquement cette paroisse de Medjugorje [...] »
  13. Citation originale : (hr) « Jakov i Vicka kažu da su vidjeli Gospu i Fr. Jozu. Fra Jozo je bio veseo. Vidjela su djeca i sudnicu i jednog glavnog u sredini (valjda glavni sudac). Gospa im je rekla da suđenje nije završeno te da se nastavlja. Također je rekla da ga (Fr. Jozu) neće mnogo osuditi i da se za nj ne brinu, jer je on svetac, kao što im je još prije rekla. Također je rekla da Fr. Jozo želi da oni ustraju u molitvi. »
  14. Citation originale : (it) « Ribadisco il concetto di prima: non ho mai espresso giudizi sull’autenticità o meno delle apparizioni »
  15. Citation originale : (it) « Sono tenuto al riserbo, a seguito di alcune disposizioni che mi sono state date. Non ho mai detto che la Madonna è realmente apparsa. Ho invece certificato una serie di segni positivi e negativi (come per Lourdes, del resto). E tra i segni positivi ci sono senz'altro le liturgie che ci sono a Medjugorie con un seguito davvero straordinario di confessioni e di conversioni. »

Références[modifier le code]

  1. a b c et d René Laurentin (dir.), Patrick Sbalchiero (dir.) et al. (préf. cardinal Roger Etchegaray), Dictionnaire des « apparitions » de la Vierge Marie : Inventaire des origines à nos jours : Méthodologie, bilan interdisciplinaire, prospective, Paris, Fayard, , 1426 p. (ISBN 978-2-213-63101-1), p. 1196-1197
  2. a b et c Cardinal Tarcisio Bertone et Giuseppe De Carli (trad. Marie-Ange Maire Vigueur, présentation du pape Benoît XVI), La dernière voyante de Fatima : Ce que m'a dit sœur Lucia, Paris, Bayard, (ISBN 9782227477605), p. 108
  3. Ivo Sivric et Louis Belanger, La face cachée de Medjugorje, Saint-François-du-Lac, Editions Psilog, , p. 177, note 4
  4. Sivric, Belanger, p. 303
  5. Sivric, Belanger, p. 214
  6. Sivric, Belanger, p. 220
  7. Site du professeur Joyeux
  8. La Vierge apparaît-elle à Medjugorje ? de René Laurentin Editions François-Xavier de Guibert
  9. Cardinal Franjo Šeper (préfet), Critères de discernement des apparitions et des révélations, Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Rome, 27 février 1978 [lire en ligne la retranscription sur le site Salve Regina]
  10. René Laurentin, La Vierge apparaît-elle à Medjugorje?, O.E.I.L, 1990, Chronologie, p. 303
  11. Pour l’Unité, , p. 42
  12. Conférence de Liège, 7 mars 1986
  13. Medjugorje, pourquoi bombarder l'oasis de Paix ?, p. 2
  14. Joachim Bouflet, Medjugorje ou la fabrication du surnaturel, Paris, Salvator, , p. 234
  15. (pl) Jean-Paul II (transcription et annotations de Marek Skwarnicki), Pozdrawiam i błogosławię. Listy prywatne papieża, Świat Książki, Bertelsmann Media, Varsovie, 2005 (ISBN 8324701281 et 8324701613) (OCLC 69488019), lettre du 8 décembre 1992, p. 106
  16. Pavao Zanic, Evêque de Mostar, « La Vérité au sujet de Medjugorje », (consulté le )
  17. « Le site marial de Medjugorje au crible du Vatican », Le Figaro, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne)
  18. Constance de Buor, « Les apparitions de Medjugorje. Elles ne sont pas reconnues, rappelle l'évêque », La Vie,‎ (lire en ligne)
  19. (hr) Mgr Ratko Perić, Biskupova propovijed na krizmi u Međugorju [« Homélie de l'évêque prononcée au cours de la messe de confirmation à Međugorje »], Diocèse de Mostar-Duvno, Mostar, (Hrvatski, Español, English, Italiano)
  20. (hr) « Intervju kardinala Puljića dnevniku Oslobođenje », Katolička Tiskova Agencija Biskupske konferencije Bosne i Hercegovine, 4 juillet 2009 [lire en ligne]
  21. Conférence du cardinal Schönborn donnée le 29 septembre 2009 devant mille deux cents prêtres en retraite à Ars sous le patronage du saint curé. [écouter en ligne]
  22. a b c et d (it) Gianluca Barile, « Anche il Cardinale Saraiva scettico sulle apparizioni di Medjugorje: “L’ultima parola spetta alla Santa Sede ma non hanno nulla a che vedere con Fatima: potrebbe essere un inganno del demonio” », Petrus (quotidien catholique en ligne),‎ (résumé, lire en ligne)
  23. Cardinal Tarcisio Bertone et Giuseppe De Carli (trad. Marie-Ange Maire Vigueur, présentation du pape Benoît XVI), La dernière voyante de Fatima : Ce que m'a dit sœur Lucia, Paris, Bayard, (ISBN 9782227477605), p. 109
  24. (en) Catholic News Service (retranscr. EWTN), 21 août 1996 [lire en ligne]
  25. Sœur Emmanuel et Denis Nolan, Medjugorje : Que dit l'Église ?, Diffusion Téqui, Ephèse Diffusion, 1997, 3e éd. (ISBN 2740302606), p. 8
  26. (la) Cardinal Agnelo Rossi (préfet), « Romanis Pontificibus », Rome, Congrégation pour l'évangélisation des peuples, , in Acta Ordinis Fratrum Minorum, II/1989, p. 85-89 [lire en ligne la traduction officielle en croate publiée dans Glas Koncila, no 14, 1975, p. 4: Hrvatski]
  27. (hr) Mgr Ratko Perić, Biskupova propovijed na krizmi u Međugorju [« Homélie de l'évêque prononcée au cours de la messe de confirmation à Međugorje »], Diocèse de Mostar-Duvno, Mostar, (Hrvatski, Español, English, Italiano)
  28. (hr) Marko Perić, Hercegovačka afera: Pregled događaja i važniji dokumenti, Diocèse de Mostar-Duvno, Mostar, 2002, p. 93, 221, 338-9, 341-2, 367 et 538 [lire en ligne: Hrvatski]
  29. (hr) Mgr Ratko Perić, Biskupova propovijed na krizmi u Međugorju [« Homélie de l'évêque prononcée au cours de la messe de confirmation à Međugorje »], Diocèse de Mostar-Duvno, Mostar, (Hrvatski, Español, English, Italiano)
  30. S. de R., « Apparitions : la préséance aux évêques », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
    Seules trois autorités peuvent se prononcer sur d'éventuelles apparitions : l'évêque, la conférence épiscopale du pays concerné et, très rarement et toujours pour émettre un jugement négatif, la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi.
  31. Entrevue accordée à ''Glas Koncila'', 15 Août 1993 [lire cet extrait en ligne]
  32. (hr) Mgr Ratko Perić, Prijestolje Mudrosti, Mostar, 1995, p. 285-286 [lire cet extrait en ligne]
  33. Lettre N°423/94 de Mgr Perić du 14 juin 1994
  34. Lettre de Mgr Perić du 7 février 2000, Prot. N° 131/2000
  35. Lettre de Mgr Perić du 26 juin 2004, Prot. N° 843/2004
  36. (hr) Archives paroissiales de Medjugorje, Chronique paroissiale des apparitions, 21 octobre 1981, p. 21 (Ce jour là, c'est le frère Tomislav Vlašić qui rédige.)
  37. a et b (pt) Adriana Dias Lopes, « A Virgem sob suspeita » [« La Vierge suspecte de Medjugorje » (trad. Courrier international)], magazine Veja, São Paulo, no 2090, 10 décembre 2008 [lire en ligne: Português, Français]
  38. Nicolas Seneze, « Le prêtre accompagnateur des voyants de Medjugorje sanctionné par Rome », La Croix,‎ (lire en ligne)
  39. René Laurentin, Message et pédagogie de Marie à Medjugorje. Corpus chronologique des messages, FX de Guibert, , p. 129 et 179
  40. Lettre de Tomislav Vlašić à Jean-Paul II, 13 avril 1984
  41. Jesús Colina, « La Perte de l'état clérical du P. Vlašić n'est pas un jugement sur Medjugorje: Explications du procureur général de l'Ordre des Frères mineurs (Franciscains) », ZENIT, 29 juillet 2009 [lire en ligne]
  42. (hr) Mgr Ratko Perić, Kanonski status vlč. fra Tomislava Vlašića OFM [« Le statut canonique du père Tomislav Vlašić o.f.m. »], Diocèse de Mostar-Duvno, Mostar, (Hrvatski, English, Italiano)
  43. Mgr Srecko Majic, « Le père Raniero Cantalamessa o.f.m cap. ne dirigera pas une retraite spirituelle à Međugorje », Diocèse de Mostar,
  44. (hr) René Laurentin poriče, Diocèse de Mostar-Duvno, Mostar, 17 novembre 2008 [lire en ligne]
  45. (it) Entretien avec Gianluca Barile, « Padre René Laurentin fa marcia indietro », quotidien catholique en ligne Petrus, 29 juillet 2008 [lire en ligne]
  46. (it) Entretien avec Francesco Dal Mas, « Il mappamondo delle apparizioni », Avvenire, 26 mai 2004, retranscrit sur Liturgia Giovane [lire en ligne] et Medjugorje-Bz [lire en ligne]

À transférer en page de discussion de l'article[modifier le code]

À préciser[modifier le code]

Préciser les références suivantes en donnant les ouvrages qui retranscrivent les citations utilisées dans l'article et les liens externes si disponibles :

  • ↑ Lettre N°423/94 de Mgr Peric du 14 juin 1994
  • ↑ Lettre de Mgr Peric du 7 février 2000, Prot. N° 131/2000
  • ↑ Lettre de Mgr Peric du 26 juin 2004, Prot. N° 843/2004
  • ↑ Lettre de Tomislav Vlasic à Jean-Paul II, 13 avril 1984
  • ↑ Conférence de Liège, 7 mars 1986
  • Medjugorje, pourquoi bombarder l'oasis de Paix ?, p. 2

À vérifier[modifier le code]

  • « [Les franciscains] organisent une partie des pèlerinages. »
  • « La paroisse de Međugorje est à la charge pastorale des franciscains, historiquement influents dans cette région (l'Herzégovine) à majorité croate[réf. nécessaire]. »
  • à vérifier admissibilité de Reuters Blogs pour un article (la page n'affiche plus la mention blog mais l'article réside toujours sur blogs.reuters.com) : (en) Adam Tanner, « Vatican ruling on disputed Medjugorje shrine expected soon », Reuters,‎ (lire en ligne)
    Official Church scepticsm about Medjugorje has become more public in recent months.

À vérifier : rumeurs d'une nouvelle commission[modifier le code]

  • Une commission conjointe au Vatican et à la conférence épiscopale de Bosnie-Herzégovine, conduite par l'Académie pontificale mariale internationale, a été constituée en 2006 pour étudier à nouveau le dossier de façon confidentielle<ref name="Lopes">(pt) Adriana Dias Lopes, « A Virgem sob suspeita » [« La Vierge suspecte de Medjugorje » (trad. Courrier international)], magazine Veja, São Paulo, no 2090, 10 décembre 2008 [lire en ligne: Português, Français]</ref>. Les résultats de ces travaux n'ont pas encore été rendus publics.
  • L'interview du cardinal Puljic, archevêque de Sarajevo, par le journaliste Ivan Tolj et publié le 21 mars 2008 dans le quotidien croate Vecernji list. À la question de savoir s’il était vrai que Medjugorje allait être à nouveau examiné, le cardinal a répondu: «Notre Conférence des évêques n’a pas discuté de ce sujet, parce que le phénomène de Medjugorje dépasse nos compétences. Au moment où le Saint-Siège prendra une décision et donnera des directives, alors nous examinerons ce que nous devons faire. C’est pourquoi il est inutile de spéculer avant d’avoir des instructions concrètes. Après le travail de la Commission, la Conférence des évêques a déjà décidé de l’accompagnement pastoral du phénomène. Il n’y a rien de nouveau depuis la mise en œuvre de la première décision de la Conférence des évêques sur le phénomène de Medjugorje.»

Reformulé et/ou resourcé[modifier le code]

  • Cependant, des adeptes de ces prétendues apparitions ont cherché à faire croire que l'autorité suprême de l'Église, c'est-à-dire le Vatican en la personne du pape Jean-Paul II, leur était plus ou moins favorable. Cela a amené le cardinal Joseph Ratzinger à faire une mise au point en 1998 : ces rumeurs sont, selon ses propres termes, « de pures inventions ».
  • De fait, lors de ses voyages en Bosnie-Herzégovine, le Pape Jean-Paul II, pourtant mariologue reconnu, n'a pas désiré se rendre à Medjugorje<ref name="Lopes">(pt) Adriana Dias Lopes, « A Virgem sob suspeita » [« La Vierge suspecte de Medjugorje » (trad. Courrier international)], magazine Veja, São Paulo, no 2090, 10 décembre 2008 [lire en ligne: Português, Français]</ref>.
  • Du point de vue de l'Église catholique, ces prétendues apparitions ont fait l'objet d'un non constat de supernaturalitate dès 1991.
  • Par ailleurs le , la Conférence des évêques de l'ex-Yougoslavie a rendu un rapport dans lequel elle conclut à un non constat de supernaturalitate.
  • Selon la réponse donnée en 1998 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, présidée à l'époque par le cardinal Joseph Ratzinger, les pèlerinages officiels, notamment diocésains, ne sont pas autorisés, mais les pèlerinages privés encadrés par des prêtres sont permis, à condition qu’ils ne soient pas considérés comme une authentification d’événements en cours qui demandent un examen par l’Église.

Supprimé (discutable)[modifier le code]

  • Le phénomène dure depuis 28 ans. Pour certains, cette longévité serait suspecte car exceptionnelle. Mais une telle longévité s'est déjà produite : notamment au XVIIe siècle en France à Notre-Dame du Laus quand Marie est apparue à Benoîte Rencurel pendant 54 ans, apparitions reconnues officiellement par l'Église catholique le <ref>Décret de reconnaissance de Mgr di Falco. [lire en ligne]</ref>
  • C'est un lieu de pèlerinage important qui revendique plusieurs millions de pélerins depuis près de 30 ans<ref>Selon les données de fréquentation pour la période allant de janvier 1985 à décembre 2009 et publiées par la paroisse, 24 millions de personnes y ont reçu la communion distribuée par 540 000 prêtres concélébrants (dont 23 000 en provenance des pays francophones). [lire en ligne]</ref> (Lourdes en reçoit 6 millions par an selon le secrétariat général des sanctuaires<ref>Secrétariat général des sanctuaires</ref>)
  • De même, Ivan Dragicevic ne dit pas dans ses premières déclarations qu'il a vu la Vierge portant un enfant mais simplement : « une lumière » (en accord avec le Dictionnaire des « apparitions » de la Vierge Marie sur le caractère lumineux de l'apparition : tous déclarèrent avoir aperçu une « silhouette lumineuse »)<ref>Sivric, Belanger, p. 303</ref>,<ref name="Laurentin Sbalchiero 2007 pages 1196-1197"/>.

Modification du titre[modifier le code]

Il faudrait également penser à changer le titre en Apparitions mariales de Medjugorje. --Guil2027 (d) 11 janvier 2010 à 00:24 (CET)[répondre]

Pèlerinage du cardinal Schönborn[modifier le code]

Le problème ce que le Cardinal Schönborn, dit également que l’Eglise ne peut pas se prononcer tant que les apparitions ne sont pas terminées. Or, il est déjà arrivé plusieurs fois (par exemple à Heroldsbach, El Plamar de Troya…) que la Congrégation pour la Doctrine de la foi confirme la position de l’évêque du lieu avant même que les apparitions soient terminées. Cette disposition est d'ailleurs prévue par les Normes de 1978 : « En raison de son devoir doctrinal et pastoral, l'Autorité ecclésiastique compétente peut intervenir immédiatement de son propre chef, (...) ». Même sa phrase « Pour le moment l’Eglise ne s’est pas prononcée » est incomplète voire fausse puisque l’ordinaire du lieu et la conférence épiscopale de l'ex-Yougoslavie ont rendu leur avis. S'il attend l'intervention de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, celle-ci ne peut aller que dans le sens de l'évêque et de la conférence épiscopale puisque selon les Normes de 1978 : « L'intervention de la S. Congégration peut être requise soit par l'ordinaire, après qu'il a rempli les obligations lui incombant, soit par un groupe qualifié de fidèles. Dans ce deuxième cas, on veillera à ce que le recours à la S. Congrégation ne soit pas motivé par des raisons suspectes (par exemple la volonté d'amener, d'une façon ou d'une autre, l'ordinaire à modifier ses décisions légitimes, ou de faire ratifier la dérive sectariste d'une groupe, etc. ») De plus, la neutralité du Cardinal Schönborn vis à vis du phénomène de Medjugorje a été largement remise en question à la suite de sa récente visite.--Guil2027 (d) 11 janvier 2010 à 00:21 (CET) Je trouve que les réponses de Tarcisio Bertone sont beaucoup plus claires.--Guil2027 (d) 14 janvier 2010 à 23:18 (CET)[répondre]

Suite à sa visite à Medjugorje en décembre dernier, le Cardinal Schönborn a été convoqué par Benoît XVI et reçu en audience privée. A la suite de ce rappel à l'ordre, il a adressé une lettre d'excuses à l'évêque de Mostar. Source : http://www.la-croix.com/Le-cardinal-Schonborn-cherche-a-apaiser-la-polemique-sur-Med/article/2411355/4078 --Guil2027 (d) 27 janvier 2010 à 00:23 (CET)[répondre]
J'ai sourcé l'avis du cardinal Bertone. Concernant le cardinal Schönborn, il sera difficile de ne pas mentionner au moins une de ses nombreuses interventions pour expliquer la position de l'Église dans la mesure où il est membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi. On peut rédiger à part la question de son récent pèlerinage dans la section controverses.--Petar (d) 4 février 2010 à 19:04 (CET)[répondre]
Section à rédiger (transfert de l'intégralité de cette discussion dans la PDD de l'article).
Les sources :
  • Déclaration du 2 janvier de Mgr Perić : Hrvatski, English, Italiano
  • Déclaration du cardinal Schönborn le 4 janvier : Deutsch
  • Lettre du cardinal le 15 janvier : English (Je ne vois pas où se trouvent « les excuses » annoncées par les journaux : « I regret if you have the impression that my pilgrimage to Medjugorje did a disservice to peace. Rest assured that this was not my intention. » Personnellement, il me semble que cela sonne plutôt comme une mise au point diplomatique de la part d'un membre de la CDF...)--Petar (d) 5 février 2010 à 00:27 (CET)[répondre]